[ On se souvient du match ] -> Tchécolsovaquie - France 1979 (qualification pour le championnat d'Europe) |
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Fiche
technique: |
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On se souvient de ... Tchécoslovaquie - France 1979 : 2-0 |
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NON !!!!!! Contrairement à ce que m’appris l’Education nationale lors de ma 5ième scolaire, la Révolution Tchèque n’a jamais eu lieu …du moins en ce mois d’avril 1979, hélas… - « Mais de quoi, y cause là ?????? s’interroge le rédac’chef de Nostalmag. On lui demande un papier-souvenir, et il verse dans l’historique politique ???? Oh ! mon p’tit gars, tu vas vite te ressaisir et nous jacter de foot, rien qu’de foot et seulement d’foot, ok ?? » Oui Chef, bien Chef…mais laissez-moi vous expliquer … Les Bleus jouaient leur qualification dans ce groupe 5 pour l’Euro 80 à venir. Après un point stupidement perdu à la dernière minute au Parc des Princes contre la Suède(2-2) lors de leur premier match et leurs deux victoires- normales ET réglementaires- contre le Luxembourg ( 3-1 & 3-0), on comprit bien vite que le principal adversaire de ce groupe serait la Tchécoslovaquie, le tenant du titre (ou il ne reste plus que 5 joueurs de l’équipe championne d’Europe en 76) , qui fort de son succès ( 3-1) à Stockholm pour son premier match faisait figure d’épouvantail et d’adversaire n° 1. Et pour essayer de récupérer ce satané point ( qui plus tard, fera cruellement défaut au moment des comptes), les Bleus partirent pour Bratislava avec le ferme intention de réaliser « un coup ». Hidalgo doit faire face à une cascade de forfait ( Rocheteau, Trésor, Lacombe, Janvion, Six…) mais se félicite néanmoins du retour tant attendu du fils prodigue : MICHEL PLATINI, notre platoche national !! AAAAAARRRRGGGGHHHHHHH !!!!!!!! RRRHHHHÂÂÂÂÂÂÂÂÂ LLOOVELYYYYYY !!!!! MICHEL, JE T’AIME, JE T’ADORE, JE TE VEUX, JE TE…TCHAK ! -« STOP ! Oh, ça va pas ! T’arrêtes ton délire, oui ! » m’interpella le rédac’ chef après m’avoir méchamment taclé à hauteur du genou droit. Ok, ok, je recommencerai plus, c’est promis Chef, j’me suis laissé aller là, mais faut me comprendre, hein ? En effet, Platini revenant après une absence de 8 mois, suite à sa fracture à la cheville stupide en championnat lors d’un Asse-Nancy, était porteur d’espoir pour tous les Tricolores. |
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Bon,
reprenons. Pour ce déplacement , les Bleus ne bénéficièrent pas vraiment d’un réel élan populaire de confiance . Au contraire, les médias ne cessèrent d’ergoter et de vilipender cette sélection-bis. Pourtant, il y’avait du beau monde. Que des joueurs chevronnés et expérimentés habitués aux rencontres européennes de toutes sortes. On eu même droit au rappel de Domenech , c’est dire ! Au moment des hymnes nationaux, on sent une réelle envie et une énorme concentration chez les Bleus. Bousculés sur le plan athlétique par des Tchèques entreprenants, les Coqs répondent par une agressivité et une organisation sans faille au milieu du terrain avec Larios, Petit et Platini entre autres… Ils répondent à la pression Tchèque par un jeu court et précis, des échanges rapides et spontanés, une vivacité et un bel esprit collectif. |
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En attaque, Néhoda, Masny et Gajdusek sont parfaitement muselés par l’arrière-garde tricolore composée de Specht, Lopez, Bossis et du poète Domenech. Au contraire, ce sont même les Bleus qui se créent les meilleures occasions par Petit d’abord dès le début du match mais Netolicka stoppe le tir du Monégasque. Le gardien Tchèque ( successeur de la légende Viktor) réitérera le sans faute qu’il avait déjà commis pour le retour de C1 ( 0-0) à Nantes, lors des 16ième de finale retour en 77/78. Puis Albert Emon rate également une bien belle occasion après une demi-heure de jeu en loupant sa reprise de volée ( « Bon sang, Bébert !! Qu’est-ce que tu nous fais là ?? » …alors que 1 mois avant, il mettait une superbe lucarne d’un tir croisé et brossé du droit aux faibles Luxembourgeois en visite au Parc…) alors que le gardien Tchèque était battu… |
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Un qui le connaît bien Netolicka, c’est Loïc Amisse, le Canari. 1 an et demi-avant, il lui planta le but de la qualification nantaise ( avant de se faire expulser) lors du match aller (1-1) à Prague. Et les 48000 spectateurs de Bratislava vont être étonnés par ce petit bonhomme qui mettra à mal toute la défense Tchèque et notamment son garde du corps attitré Barmos. Ses récupérations, ses dribbles, ses centres seront les principales sources de danger pour Ondrus & Cie. La mi-temps arrive sur le score de 0-0 et à ce moment-là, le contrat est rempli pour nos Bleus. |
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A l’heure de jeu, Platini RRRHHHÂÂÂÂ LOV’-TCHAK !- non, non, c’est bon Chef, j’arrête !- ira même de sa percée balle au pied qui s’en ira mourir au ras du poteau… Mais peu à peu, le physique Tchèque prit le dessus sur des Bleus , pas avare de leurs efforts et mal récompensé sur la physionomie du match. A vingt-cinq minutes de la fin, l’arbitre allemand M.Aldinger accorde un penalty suite à une faute-justifiée- de Specht sur Masny. Et Panenka nous fit son numéro habituel…que je n’aurai pas l’injure de t’expliquer cher Lecteur, n’est-ce pas ? Le coup de grâce interviendra 4 minutes plus tard sur un véritable missile signé Stambacher, aidé en cela par le vent violent qui soufflait contre les buts de Dropsy. L’hallali fut prononcé et les espérances françaises s’estompèrent en cette froide fin d’après-midi Tchécoslovaque. Pourtant, les Bleus ne déméritèrent nullement. Ils firent ce qu’ils purent, mais un réel problème d’efficacité offensive leur firent défaut. Un regret : qu’Hidalgo n’ai pas fait rentrer en seconde mi-temps Gemmrich ou Rouyer pour épauler Berdoll en pointe. L’Euro 80 s’éloigna, l’embellie d’Argentine 78 se dilua et Hidalgo se remit de nouveau à préparer l’avenir immédiat, à savoir le prochain Mundial 82 en Espagne… |
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